Va chercher un paquet. (Fini)

On avait appelé il y a quelque jours Helen afin qu'elle se rende à l'hôtel. Quelqu'un qui y avait été de passage lui avait décidement laisser un paquet ou une lettre a aller chercher. Au bout d'un moment, elle se dit qu'il serait bien temps d'aller chercher ce fameux paquet. Par un matin frais, elle avait enfilé son long manteau de cuir noir et des gants assortis. Dans la rue, c'était désert. Il était vrai que cette ville ne se réveillait pas avant 9h le matin habituellement.

Au bout d'un moment, elle arriva enfin à l'hôtel. L'endroit semblait assez bondé par un ce temps de l'année. Elle entra donc et attendit un long moment à la réception. Il n'y avait personne, elle sonna alors sur la petite sonnette mais personne ne semblait répondre. Elle vit alors dans le hall de nombreux bancs rouge en velour, qui semblait toute à fait confortable. Elle décida soudain de s'y assoire afin d'attendre la réceptionniste.

Les minutes passaient et personne en vu. Elle commenca alors doucement à s'assoupir. Elle s'était couchée assez tard la veille et ce moment de répit lui faisait le plus grand bien, elle devait l'avouer. Elle resta donc ainsi durant, environ 30 minutes jusqu'à ce que quelqu'un vienne troubler son sommeil.

Zack avait passé une nuit mouvementé en compagnie d'un de ses clients réguliers. Celui-ci était parti assez tôt mais Dream s'était endormi dans la chambre d'hotêl. Il se réveilla donc en sursaut. Il était confus, et ne se rappelait pas pourquoi il était ici. Après quelques minutes, il pu enfin se remettre les idées au clair. S'étant posté à son coin de rue très légèrement vêtu, il en était de même pour sortir de l'hôtel. Il était à peine habillé. Il quitta sa chambre et marchait de manière provocante vers la sorti de l'hôtel. Il n'avait rien à payer, le client l'avait fait avant de partir. Épuisé et pas tout à fait présent, Zack trébucha dans un vacarme épouvantable et se retrouva par terre. Il portait des pantalons en soie mais pas de chandail. Il était dépeigné et ce n'était pas très difficile de savoir ce qu'il était et ce qu'il avait fait.

Helen qui s'était assoupi sur le fauteuil se réveilla en sursauta en entendant le vacarme qu'avait produit la chute de Zack. Helen se redressa aussitôt dans son siège afin de voir d'ou provenait le bruit. Elle réalisa aussitôt que le bruit avait été probablement produit par un jeune homme qui était étalé sur le sol. Il était assez étrangement vétu, elle devait l'avouer. Évidement, elle n'eut pas à se poser milles et une questions, il était évident qu'il s'agissait d'un homme au métier assez peu commun. À moin que les apparences étaient trompeuse.

Aussitôt, Helen se leva et accourrut auprès du jeune homme. Il ne semblait pas très vieux, il devait avoir environ son âge, 27 ans tout au plus. Elle s'approcha doucement de lui et lorsqu'elle vit qu'il avait les deux yeux grand ouvert, elle lui tendit déliquatement sa main osseuse et d'une blancheur alarmante.

-Vous allez bien?

Sa main se fit plus insistante. Elle le regarda, étrangement, sans préjugés, sans même imaginer ce qu'il aurait pu faire la veille. Ca aurait été très certainement le cas de bien des gens mais pas le sien. Elle l'aida alors doucement à se relever sans jamais détourner son regard.

Zack fut très surpris. Première, il avait l'habitude d'être le premier debout et pouvoir partir ni vu ni connu de l'hôtel mais en plus la femme avait été gentille avec lui. Elle désirait même l'aider et savoir si sa allait bien. Zack en avait connu peu des personne comme cela dans sa vie. Habituelle, les gens se foutaient pas mal de lui et personne ne se souciait s'il allait bien. Le contact de la main de Helen sur sa la sienne le fit frissonner. Jamais il ne s'Était faite touché de cette manière. D'habitue c'est plus brutal moins délicat. Il souria inoncement à la jeune femme.

-Oui, oui je n'ai rien. Lui avait -il répondit d'un air naîf.

Il avait laissé tombé son air aiguicheur de félin car la femme n'avait aucunement l'air du genre de personne qui le louais pour quelques heures. Mais à voir ses yeux, elle le savait. Il n'avait jamais voulu le cacher mais se rendre compte que dès le premier regard sa profession était clair...

Une fois debout, elle déposa déliquatement ses doights sur ses épaules, comme pour ne pas le blesser et le mena vers un des confortables fauteuil de velour rouge. Le jeune homme semblait assez confu, non pas comme s'il n'avait pas conscience d'ou il était mais plutôt confu dans ses pensées. Elle le regarda alors un long moment et lui sourit.

-Ca n'a pas l'air d'être ton matin à ce que je vois!

Après plusieurs regards, elle tenta de faire le lien, si elle l'avait déjà croisé auparavant à Fruits Basket, mais son visage ne lui revenait pas. Elle prit un bon moment, puis voyant que la réceptionniste n'arrivait pas, Helen eu une idée. Elle reviendrait plus tard chercher ce qu'elle avait à prendre.

-Tu veux que je te reconduise quelque part? Sinon, je peux t'offrir un café à la maison?

Quelque chose en Helen la poussait à l'invité à Fruits Basket. Elle avait comme le préssentiment que la place de ce jeune homme était là. Après tout, il ne semblait pourtant pas si heureux à faire ce métier. Il était évident, seulement en le observant son regard. Au bout d'un moment, elle se releva du fauteuil, sortit de sa poche la clé de sa voiture et la fit cliqueté.

-Tu choisis quoi?

Zack était terriblement gêner et mal à l'aise face à la situation. Il ne comprenait pas pourquoi elle était aussi gentille avec lui, c'était pas normal. Elle devait avoir une idée derrière la tête. En effet, Dream était quelqu'un de très craintif mais en même temps, naîf. Il lui aurait fait confiance comme si de rien était si ce n'aurais pas été de la nuit, rempli de cauchemard qu'il venait de vivre.

-Aucun des deux. Désolé, je doit y aller. Merci quand même. S'empresse t-il de dire pour refuser la proposition de la jeune femme.

Il se leva précipitament pour partir mais il fit tomber l'argent de sa poche. Une grosse somme d'argent, disons que l'homme qui était venu le voir était assez riche et appréciait les suppléments. Il se dépêcha de se pencher pour la ramasser. Ayant peur de se la faire voler. Il avait dù «travailler fort» pour la gagner. Il avait l'intention d'aller chez le coiffeur puis aller magasiner. Manger aussi... sa lui rapellais qu'il avait une faim de loup. En se penchant, Zack fit entrevoir, malgré lui, des cicatrices et des marques rouges vif. Un peu de sang s'écoulait du bas de son dos.

Helen qui s'était relevé, posa à nouveau son regard sur l'homme, soudain, elle le vit se pencher et remarqua les nombreuses blessures qu'il avait. Sur le coup, elle fût pétrifié de voir ce qu'on pouvait infliger à un homme si fragile en apparence. Elle savait en quelque sorte que c'était maintenant ou jamais ou elle pouvait l'aider. C'était peut être la seule fois de sa vie ou elle le verrait et peut être que si elle venait à le revoir il serait trop tard. Elle devait réfléchir et vite. Helen avait toujours eu un manière assez étrange de réssoudre des problèmes et celui la, elle le réssoudrait tout de facon tout aussi farfelues que les autres.

Elle le regarda, puis une idée lui vient en tête. Elle savait que pour son hospitaliter, elle ne pourrait l'emmene chez elle, mais pour autre chose. Il s'agissait quand même de son métier après tout. Peut-être que sur le coup, il serait choqué, mais après y avoir réfléchit, il comprendrait bien que ce n'était que pour son bien.

Doucement, elle s'avanca vers lui et fit glisser ses doigts sur le torse nu du jeune homme. Elle le regarda d'un air plutôt aguiché, d'un air faussement aguiché. Puis, elle prit sa voix mielleuse et lui dit.

-Même pour une 100 aine de dollard, vous ne viendreriez pas?

Helen était riche depuis sa plus tendre enfance, et elle lui donnerait l'argent qu'elle venait de lui promettre mais sans ce qui devait être payé par cet argent. Elle l'entrainerait chez elle et le sortirait de cet enfer, parole d'Helen.

Zack trouvait bizarre le soudain changement d'attitude de la jeune femme. Surtout qu'elle ne resemblait pas du tout aux gens qu'il cotôyait. Mais une centaine de dollar, c'était difficile à refuser. Mais encore... Il était confus, ne sachant quoi répondre.

-Je dois aller quelque part avant, me laver aussi. Si vous êtes vraiment sérieuses et que vous n'êtes pas une agente de police qui essaie encore une fois de me piéger et bien vous viendrez me retrouver dans la ruelle au nord de la ville ce soir. Arrivez tôt, ce soir, ce sera une grosse soirée.

Il retira d'un air charnel la main qui caressait son torse.

-On se reverra, ma chère, à moins que vous soyez un agent double.

Helen venait de manquer son coup, elle devait se rattraper. Son astuce était de l'entraîner chez elle et non se retrouver dans un hôtel. Elle se mit à réfléchir d'autant plus vite. Soudain, elle se rappela le petit papier qu'elle avait dans sa poche. Elle le sortit puis se dirigea vers le comptoir ou elle prit un plume. Elle se mit alors à griffoner l'adresse de sa main, le numéro de téléphone et son nom.

-Vous pouvez me faire pleinement confiance!

Elle lui fit alors un furtif clein d'oeil, puis prit doucement sa main, et en lui serrant la main, elle lui laissa le bout de papier chiffonné dans lequel se trouvait les indications. Et avant de partir, elle lui murmura doucement à l'oreille.

-Pour 100$ de plus, vous faites à domicile?

Helen se trouvait un peu mesquinne de lui faire croire qu'elle avait vraiment besoin de lui, mais ses intentions n'étaient pas mauvaises. Elle devait jouer encore le jeu, mais plus pour longtemps. Elle reprit alors ses clés qu'elle avait laisser sur le comptoir et salua le jeune homme.

-On se voit se soir mon coeur!

Puis, elle quitta l'endroit, assez satisfaite de son coup, elle espérait seulement que celui-ci réussisse.

Zack était ébahi, d'habitude la personne qui manipulait c'était lui et non l'inverse. À domicile... elle devait être célibataire. Le doute avait quitté son esprit. Il allait se rendre chez cette jolie demoiselle et gagné pratiquement le double d'argent qu'avec ses autres clients. Il avait déjà hâte à ce soir. Il s'empressa lui aussi de quitter les lieux. Il avait tant de choses à faire avant ce soir. Il parti avec sa démarche de félin désirable. Comme la journée commençait bien, sa carrière était à son apogée ! Il descendit ses pantalons encore plus, être provocant, il aimais tellement cela !